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Publié le :   03/07/2017

Du cœur de l'Andalousie à Cadix


Visiter l'Andalousie, en croisière ou non, implique inévitablement, à un moment ou à autre, de partir à la rencontre de la corrida et de la tauromachie. Que l'on apprécie ou non, en ces terres, il s'agit d'une culture vibrante d'authenticité et fortement ancrée dans les mœurs. 

Aujourd'hui, nous partions ainsi découvrir un élevage de taureaux de combat et de chevaux tenu par un ancien matador. 


 Parmi les matadors...


Le temps de prendre place sur l'arène dédiée à cet effet, et nous étions prêts à apprécier le spectacle. Au loin, nous pouvions déjà remarquer le nuage de poussière qui s'élevait sous les sabots des chevaux et des taureaux s'approchant tandis que le maître des lieux nous accueillait en habit traditionnel andalou sur son fier destrier à la robe marron. 

En attendant l'arrivée du troupeau, nous eûmes droit à un petit aperçu de sa connaissance des chevaux et du lien intime qu'il entretenait avec eux. Le temps de faire quelques tours d'arènes à des allures différentes, et le troupeau de taureaux vint s'y engouffre à son tour.  

Rarement, nous pûmes apprécier la vue de si beaux spécimens et de si près. Les commentaires audios nous guidèrent tout du long, nous aidant à comprendre l'ampleur de cette tradition dans le cœur des Espagnols ainsi que toute la savoir-faire et les méthodes d'un tel élevage.  


Le matador et son troupeau laissèrent ensuite place à un cavalier, monté sur un magnifique cheval andalou à la robe argentée et tachetée de noir. Alors se déroula sous nos yeux une véritable exhibition de tout ce qu'un cheval, accompagné d'un dresseur d'exception, pouvait accomplir. Au-delà du simple outil, le cheval et son maître entretenaient une relation intime dans pareil élevage. 



Enfin, et pour achever cette matinée d'excursion, nous fîmes un écart par Jerez. Typiquement andalouse, la ville arbore les mêmes styles architecturaux rencontrés jusqu'alors. Elle est d'ailleurs aussi dotée de sa propre Alcazar et d'imposantes fortifications. La vieille ville, elle, recèle de quelques secrets et monuments anciens, réunis autour de belles places ouvragées.



 ...et vers les océans


Pour entamer l'après-midi, nous fîmes une première halte dans une cave à vin de renom : Osborne. Par son prestige, la firme a pu se développer et propose désormais d'autre breuvages alcoolisés que le vin. En outre, ils ont cherché à partager au mieux leur passion en s'exerçant au tourisme du vin. 

Ainsi, l'établissement est sublime. Sans l'ombre d'un doute, l'une des cave à vin les plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Joint à cela, un usage précis et judicieux de végétation pour donner une certaine fraîcheur à l'ensemble. 

Nous visitâmes les chais où le processus de création des différents vins nous fut exposé. Ici, le vin est distillé et cuit, bien plus fort en alcool qu'un vin français. Licoreux, la tendance est aux arômes sucrées, peu importe que le vin soit blanc ou rouge. 

Cela, nous pûmes nous-mêmes en juger lors de la dégustation qui acheva notre visite, toujours dans un cadre somptueux alliant modernisme et tradition. 




Enfin, dernière étape de cette journée de croisière en Espagne, Cadix la célèbre. Ville portuaire bâtie sur une presqu'île, elle est entourés par l'océan Atlantique. La ville a connu un fantastique essor avec la découverte des Amériques au XVème siècle, devenant ainsi la porte d'entrée marchande vers l'Europe. Au siècle suivant, et suite à de nombreuses querelles avec les britanniques, la ville se vu fortifiée pour répondre à des assauts incessants. Elle connut par la suite la création de fortifications supplémentaires, dont le fort San Sebastian, qui a servi de décor dans un James Bond pour rappeler La Havane.  


 

La visite se ferait à pied. Le temps était au rendez-vous –comme souvent en Espagne- et l'océan amenait des vents rafraîchissants.  

Pour commencer, nous découvrîmes la place d'Espagne de Cadix. Certainement moins majestueuse que celle de Séville, elle reste impressionnante et arbore avec fierté un colossal monument de marbre blanc en son centre. En forme de demi-cercle, c'est là un mémorial en souvenir de la guerre d'indépendance espagnole comme à la gloire de la république d'où s'élèvent sculptures et statues, témoins de l'histoire. 

Entre deux places, qu'elles soient sous couvert des arbres aussi divers qu'exotiques ou bien glorifiée par un édifice séculaire, un monument ou une statue, nous prîmes un plaisir inédit à flâner dans les rues. Il est impossible de décrire Cadix sans évoquer l'homogénéité et l'uniformité qui y règne. Dans le cœur historique de la ville, aucun immeuble de béton ou d'acier vient esquinter une unité formée par de hautes maisons, aux proportions toutes quasi identiques, aux couleurs vives, et aux balcons nombreux et apparents. 

Jusqu'au moment de se retrouver face à face avec la cathédrale de la Cadix. Alors que toutes les bâtisses semblaient, à quelques exceptions prêtes, avoir la même hauteur, un édifice immense vint alors et tout à fait subitement –impossible à voir auparavant dans les ruelle étroites- s'imposer à la vue de tous. La blanche façade de la cathédrale n'a d'égal en majestuosité que les hautes tours levées vers les cieux. Rien d'étonnant à ce qu'il ait fallu plus d'un siècle pour la bâtir 

Encore une fois, et comme à Séville, on se sent vraiment tout petits face à pareille construction. 



Au soir, nous réembarquions et larguions les amarres pour poursuivre notre voyage. Cap vers l'horizon et, derrière, le Portugal.